mardi 2 novembre 2010

SEPTIÈME SCEAU




Cette vision in vivo d’auriculaire IMAGINATION,
ces mots dits, non dits, bruits et sons de gazouillis,
de reel d’oiseaux moqueurs giguant dans les airs



Acrobatiques pas de deux quand l’encre y décante
ces pages écrites dans les années 40, 50 et soixante;
Passions illico pour la quête d’un SAVOIR qui hante




Depuis l’âme du POÈTE ÉCLATÉ,
et de celle de sa Muse migratoire,
derrière le miroir des ex-inculpés,
devant la vitrine de leur genèse,
[l’éclat des mots entre parenthèses]

Je vire au vent et me signe de son ciel saignant,
y tendant mon autre main à celle de ce Géant;
Au nom des fous du roi et de son esprit sain:
La mer de miel, notre sang, et tout son venin




Froids bouillons de la onzième heure,
qui sont nés d'OBJETS exploréens,
traîtres poisons latents du Survivant,
mais, Ô ! combien des plus nourrissants
pour la comédienne maudite de talent

BATTE DU BRIGADIER
LAVETTE DU POMPIER
CRAVATE DE L'EXÉGÈTE,
SANG SEC D'UN (e) POÈTE

Et pour clore les trois coups de leur aparté:

TARTARE DE GENTILLE ALOUETTE
Et COUP DE SAVATE À L’ILLETTRÉE
 


*****

La reddition des deux phénoménales soustractions,
addition de la [valeur de leurs suicides] en somme,
égala la verdeur de ses agrumes rondes de formes

Pommes rouges délicieuses de la passion,
pêches juteuses des peaux pelées et pâles,
oranges brûlots à jamais absolument vertes,
agrumes impérissables de son Yvernig,
qui ne mûriront jamais en [fatale digue]
sous le rayon d’un panthéon jaune astral



Comme il y eut le septième jour de juillet 71, sa révolte et son retour,
on se devait de lui survivre en ce long hommage, en son imposante Poésie;
Nous n’entendrons plus que le son râpant de son égoïne y sciant l’ÉGO,
que cette [majesté effritée], ô poète polémiste, fit de sa free-able amie




Le maître horloger y aiguillant le mécanisme de son TEMPS,
ne réclama pour ses productions pas plus d’or que d’argent;
Puisque toute à l’heure encore il recourbait celles des autres,
celles qui devant son œuvre puissante toujours la maraudent
 
*****
Poète de la sentinelle, qui ne convoite plus rien d’humain,
qui agit cependant comme s’il en aimait encore plus d’un,
je compte faire du miracle de ses [ponctuels lendemains]
taire les chiens aveugles qui jappent dans mon cœur nain



Afin que renaissent de son impérative ÉTERNITÉ,
en laquelle ce juillettiste s’était pleinement cloîtré:
les affiches détrempées de sa théâtralité inachevée;
Y décolorer de carmin, en ce matin de la mi-février,
le chérubin livide qui rôde entre mes onomatopées

 
*****




…La CRÉATION, façonnée de ses nuits,
dit un jour d’un grand poète évanoui:

" Au-dessous, ci-contre, dessour ou en dehors,
avec ou sans Elle, véritable contour apparent,
de par le martèlement de sa force magnétique,
en la tentation d’y arrondir son redressement,
il nous reprocha pour la Courbe son envoûtement "


Il faut de la colère !
Il faut de la grandeur !
Il faut de l’efficience !
Mais la soif la plus belle
Est celle de poésie.
 


Domitien d’Olmansay
in
LE ROSE ENFER DES ANIMAUX
Claude Gauvreau





…et le sensationnel continuera… 


Claude É. LaRousse
mi-février 1996
fin mars 2005
novembre 2010




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire