vendredi 12 novembre 2010

TROISIÈME UNITÉ



L’OISEAU RARE, qui dévora son cœur,
puis Trois morceaux en forme de poire,
expia sous le vermillon d’un gyrophare
prenant sa place à gauche, dans un char
 
Oiseau immobile, [organisme de plumes],
grivelé né surgelé sous les cornes de lune,
y laissant s’égoutter de cette féale fanfare
tous les parapluies de sanglots sans gloire




Dans la marée des mortes-EAUX
dans lesquelles le sombre héros
repêcha les mots du tumulte des flots,
apparurent, soudains, Ô ! pluie battante,
comme des crincrins plutôt grinçants,
ceux moins accessibles que roucoulants,
ceux plus extensibles qu’abracadabrants




Mots aux couleurs vives comme celles de la MÉDUSE,
infatigable voyageuse, luminescence du fond des mers ;
Mots d’anthracite camaïeu, telles les plumes de la Buse,
qui dessilla, de par son Œil nu, la toile de ses paupières




Pupilles, iris violets de l’ESPRIT de sa PHARAONNE,
pamplemousses roses et blancs, pulpes qui s’émoussent
[germe venimeux], gardes du corps rompu de sa langue mère,
entreposés dans un sarcophage avec ce que la Vie lui détrousse

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